Par le service Archives de la commune

André Siniavski a passé près d’un quart de siècle à Fontenay-aux-Roses. Il fut l’un des tous premiers dissidents soviétiques, condamné en 1966 à sept ans de camps, juste pour avoir voulu écrire librement de la fiction. La récente disparition de son épouse, Maria Rozanova (1930-2023) est l’occasion de retracer son parcours, de la publication anonyme dans la revue Esprit d’un texte moquant le réalisme socialiste (1959) jusqu’à sa vie au 8 rue Boris-Vildé. L’occasion de croiser plusieurs personnalités, de Boris Pasternak à l’incroyable Hélène Peltier en passant par Iouli Daniel, co-accusé lors de son procès kafkaïen. L’occasion aussi d’évoquer une œuvre littéraire qui navigue entre autobiographie et fantastique.

Inauguration le vendredi 6 septembre à 18 h en présence de Iegor Gran, romancier, fils d’André Siniavski.

Il a retracé la longue traque du KGB pour démasquer son père dans un livre caustique Les Services compétents (2020).